La Chine avait fermé toutes ses écoles fin janvier, juste avant les congés du Nouvel an lunaire pour cause de coronavirus. Plus d'un mois après leurs camarades de provinces peu peuplées, les collégiens et lycéens des métropoles de Pékin et Shanghai, respectivement 27 et 20 millions d'habitants, ont repris le chemin des pupitres dans une ambiance ultra-sécurisée.
Selon une nouvelle étude conjointe de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de l’UNICEF, des millions d’enfants supplémentaires risquent d’être contraints de travailler en raison de la crise du COVID-19, ce qui pourrait conduire pour la première fois en vingt ans à une hausse du travail de enfants.
Selon cette étude intitulée «COVID-19 et travail des enfants: un temps de crise, un temps pour agir», le nombre d’enfants qui travaillent a diminué de 94 millions depuis 2000, mais cet acquis est aujourd’hui en danger.
Faezeh Feiz (professeure de spectacles créatifs et de narration): C’est comme si tout avait commencé par une magie, tout comme les films! La magie noire ou la malédiction de négliger la Nature et la Terre qui ont été oubliées depuis des années ... la Terre qui, dans les conditions actuelles, semble trouver une seconde vie.
L’UNESCO s’est jointe à ses partenaires du Réseau d’action mondiale sur le handicap (GLAD) pour sensibiliser à l’urgence de mettre en place des stratégies et des mesures pour atténuer l’impact des fermetures d’écoles sur les apprenants handicapés.
La Conférence virtuelle extraordinaire des Ministres de l’Education des Etats membres de l’ICESCO, tenue sous le thème «Les systèmes éducatifs face aux crises et aux situations d’urgences (COVID-19)», a clôturé ses travaux le 14 mai par la publication de la Déclaration de la Conférence.