L’Iran et l’Allemagne développent leur collaboration archéologique conformément au projet visant à inscrire les ruines de Rab’-e Rashidi, un complexe éducatif datant du XIVe siècle situé dans la province d’Azarbaijan (nord-ouest), sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Sur la base d'un accord multilatéral signé par le patrimoine culturel de l'Azarbaïdjan oriental, l'Organisation du tourisme et de l'artisanat, la municipalité de Tabriz, l'Université d'art islamique de Tabriz et l'Institut allemand d'archéologie, les archéologues mènent actuellement une nouvelle étude ronde sur le site, dans l'espoir de faire figurer le patrimoine historique sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
En 2016, les chercheurs ont dirigé le premier chapitre d'un projet international qui a jeté les bases de la reconnaissance de Rab’-e Rashidi par l’UNESCO.
Des spéculations archéologiques, des levés géophysiques, des balayages laser 3D, une endoscopie de la structure ancienne ont été parmi les travaux effectués au cours du projet.
Situé dans la ville de Tabriz, au nord-ouest du pays, Rab’-e Rashidi a été créé sous le règne de Ghazan, dirigeant de la dynastie des Ilkhanides. Il comprend une fabrique de papier, une bibliothèque, un hôpital (Dar-al-Shafa), un centre coranique (Dar-al-Quran), des logements pour les enseignants, des logements pour étudiants et un caravansérail, entre autres.
On raconte que des étudiants iraniens, chinois, égyptiens et syriens ont étudié dans ce complexe sous la supervision de médecins, d'intellectuels, de scientifiques et d'érudits islamiques.
La Source: Iran News
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