« Dans le but d’une mise en œuvre de qualité du programme scolaire spécial (Boom) afin de réduire la concentration du ministère de l’Education dans la planification pédagogique, 60 000 directeurs d’écoles seront formés virtuellement », a déclaré le président de l’Organisation de la Recherche et de la Planification de l’Education (ORPE), le Dr. Hassan Maleki en ajoutant que 8 écoles de chaque province qui ont obtenu les meilleurs résultats au cours des deux dernières années seront choisies.
Le Dr. Maleki a souligné que toutes les provinces ont été avisées d'évaluer les écoles sous leurs auspices, ajoutant: « bien sûr, pour cette évaluation, nous avons fourni les indicateurs aux provinces et cette évaluation se fera sous trois formats, en fonction des indicateurs fournis ».
Le président de l’ORPE a rappelé : nous visons à partager les expériences réussies des écoles afin que d’autres écoles puissent également en bénéficier.
A propos de la date de cette formation virtuelle, le Dr. Maleki a dit que le contenu pédagogique a été préparé et les dispositions nécessaires sont prises pour l'enregistrer. « Nous espérons que ces formations débuteront à partir de la dernière semaine de septembre », a-t-il ajouté.
« Des arrêtés d'évaluation ont également été annoncés, mais à ce stade, ce que nous importe le plus est d’évaluer le programme et à cet égard, les parents et les enseignants qui s’occupent directement des élèves, peuvent donner les recommandations nécessaires », a poursuivi le président de l’ORPE.
Indépendance des écoles dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de «Boom»
En faisant allusion à l’indépendance des écoles dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de «Boom», le Dr. Maleki a précisé que dans la mise en œuvre de ce programme, nous ne donnons aucun sujet spécial aux écoles mais les recommandations générales et les écoles sont chargées à fournir du contenu et la mise en œuvre des programmes et prendre acte après avoir évalué les demandes pédagogiques. N’oublions pas que les demandes des différentes écoles sont diverses et même les demandes des écoles de filles sont totalement différentes par rapport aux écoles de garçons.
Selon les remarques du Dr. Maleki, l’un des plus importants objectifs du programme «Boom» est de réduire la concentration du ministère de l’Education dans la planification pédagogique. En mettant en œuvre ce plan, nous avons jeté les bases pour utiliser la capacité des écoles et des quartiers afin que la mise en œuvre de tout programme ne nécessite plus l'autorisation de l'ORPE. Cela signifie que les élèves peuvent acquérir une variété de capacités de réflexion et de compétences techniques simples en fréquentant des lieux tels que des confiseries, des fleuristes, des banques, des bureaux de stockage, etc., car l'apprentissage ne se fait pas seulement dans les manuels, mais est étroitement lié à la réalité de la vie quotidienne des élèves.
Préparer les bases pour consolider la résilience des élèves
Le Dr Maleki a terminé son discours en faisant référence aux conditions difficiles posées par la crise du coronavirus: « il est difficile pour même les adultes de tolérer ces conditions, sans parler des enfants et des adolescents. Par conséquent, l'une de nos tâches les plus importantes devrait être de créer des opportunités pour augmenter la résilience des élèves au cours de cette période difficile. »
Le projet "Boom" est mis en œuvre depuis 2018 dans deux niveaux : le premier et le deuxième secondaire et le deuxième cycle du primaire dans le but de réduire la concentration de l'Education dans la planification pédagogique, selon laquelle chaque école, en fonction de l’évaluation de ses demandes pédagogiques se consacre 60 heures de son heure officielle à des activités éducatives.
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