France/Vitré: Du cinéma pour une nouvelle image de l’Iran

Nouvelles images d’Iran est un festival sur le cinéma iranien, qui se tiendra à Vitré, du 11 au 15 décembre 2019. L'événement mettra à l’honneur la nouvelle jeunesse du cinéma iranien et partagera les fruits de sa créativité et de sa liberté avec le public breton. Ce festival s’inscrit dans un projet plus global d’opportunités et de perspectives de coopération scientifiques, économiques et géopolitique.

Du mercredi au dimanche, le cinéma L’Aurore, la Maison des cultures du monde, le Centre Culturel Jacques Duhamel accueillent la première édition de ce Festival co-organisée avec le Centre Franco-Iranien et l’association cinéphile Garromedia fondée par le Fougerais Laurent Garreau.

Le club Iran de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Ille et Vilaine est partenaire de l’événement. Le palmarès du Festival circulera dans les salles du département et de la Région dans plusieurs salles de cinéma, dont l’Arvor à Rennes le lundi 16 décembre.

Le Festival que le Centre Franco-Iranien a choisi d’organiser à Vitré doit beaucoup à l’audace de son Maire, Pierre Méhaignerie, lui également sous le charme des beautés contemporaines de cette culture perse plusieurs fois millénaires, constamment renouvelées et intemporelles.

Pourquoi à Vitré ?

A ce propos, l'organisateur du festival, Laurent Garreau, a expliqué que «Nous cherchions une ville qui allait pouvoir rayonner culturellement grâce à cet événement. Le maire de Vitré, Pierre Méhaignerie, a tout de suite été emballé par le projet. Vitré a aussi une histoire en lien avec l’Iran, à travers le personnage de Pierre Malherbe, qui a passé plusieurs années auprès du shah Abbas Ier, au début du XVIIe siècle. Le maire souhaite aussi encourager la coopération économique entre les entreprises du pays de Vitré et l’Iran. Et puis, Vitré est proche de Rennes, où la communauté iranienne est importante.»

Quels films sont programmés ?

Selon Laurent Garreau,  en Iran, il y a une grosse production cinématographique, grâce à une société jeune et dynamique. Pour cette première édition, nous avons donné carte blanche au réalisateur Abolfazl Jalili. Il a sélectionné trois films, représentatifs de la société, selon lui, réalisés par des Iraniennes, et trois films réalisés par des Iraniens, jamais vus ailleurs qu’en Iran, à part un.

Nous avons fait appel à une traductrice pour les sous-titrer en français. Il y aura aussi des courts-métrages, nombreux en Iran, et trois documentaires, sur la pénurie d’eau et le sort des jeunes filles. Et le dimanche, un concert et la cérémonie de remises des prix du public.

Source: fr.irna

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