Yalda symbole d’unité et de cordialité iraniennes

La célébration de la « Nuit de Yalda » ou « Chab-e Tcheleh » fait partie des rituels les plus importants qui est centrée sur la famille. À l'occasion de la nuit la plus longue de l'année, des Iraniens d'ethnies, de langues, de dialecte et de races différentes, saisissent l’occasion pour se retrouver en famille et entre amis, traditionnellement chez les grands-parents, et veillent jusqu’à l’aube.

Cela fait des siècles que les Iraniens et tous les habitants de la Perse millénaire célèbrent la nuit qui précède le début de l’hiver, qui est aussi la nuit la plus longue de l’année, et qu’elle est chère aux cérémonies rituelles et aux fêtes. En fait, cette fête est le signe d’espoir et d’unité entre tous les Iraniens face aux ténèbres et au froid de l’hiver.

Cette fête remonte à plus de 600 ans av JC. Ces vacances d’hiver revêtaient une grande importance pour la subsistance des habitants de l’agriculture et étaient considérées comme l’une des fêtes iraniennes les plus courantes parmi les villageois.

Le mot « yalda » est d’origine syriaque et signifie « naissance » ou « nativité ». Selon les croyances des anciens Iraniens « , le soleil est né le dernier jour de l’automne, ou le dernier jour de l’Azar ( le dernier mois d’automne dans le calendrier solaire) après une victoire sur les ténèbres.

 Il s’agit, en fait, de la célébration du solstice d’hiver, car le nouvel an iranien (Nowrouz) sera fêté, le 21 mars, c’est-à-dire le premier jour du printemps. Cette fête se déroule le 21 décembre.

Le calcul précis des jours de l’année et la détermination de la nuit yalda et de sa célébration viennent tous du génie des anciens Iraniens et de leurs progrès dans la civilisation.
Pendant longtemps, les Iraniens avaient l’habitude d’aller chez les anciens de la famille et ils mangeaient des figues, des noix, du melon d’eau et des grenades, qu’ils avaient tous conservés des mois auparavant. Ils les mangent pour montrer qu’ils peuvent traverser le froid de l’hiver avec leur chaleur intérieure et qu’ils doivent surmonter les difficultés et la noirceur.Ils racontent des histoires et lisent des poèmes: Réciter Shahname et Hafez font également partie des rituels tenus par les Iraniens pendant la Nuit de Yalda.

Ils lisent particulièrement  le Divân de Hâfez, grand poète classique iranien, ce « Jardinier d’amour » avec qui la poésie persane battait son plein,  et font le « fâl-e Hâfez ». Le  « Divân » de Hâfez  est aujourd’hui employé comme un livre de consultation spirituelle.

Yalda représente une expression d'unité et de cordialité, symbole de « paix ». C’est l’occasion traditionnelle de nombreux rituels, de cérémonies et de coutumes, et de repas spéciaux partagés avec les proches amis et en famille. Cette célébration  reste vivante  depuis plus de milliers d’années.

Ces traditions se sont transmises d’une génération à l’autre pendant des siècles. Nos ancêtres ont protégé de ces coutumes et l’amour et  de l’amitié pour nous et maintenant, c’est notre responsabilité de transmettre ces notions et ces traditions à notre génération. 

Source: IRNA.French

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