Iran/Lorestan : découverte de la première épigraphe liée à un terrain du polo

Le directeur général du Patrimoine culturel, du Tourisme et de l'Artisanat de la province de Lorestan, Seyyed Amin Qassemi, a fait part de la découverte d’une première épigraphe qui détermine des informations sur un terrain du polo.

Seyyed Amin Qassemi a annoncé mercredi : « Au cours des récentes études archéologiques et anthropologiques menées dans la ville d'Aligoudarz, d'importants éléments architecturaux et historiques liés au premier terrain de polo dans la province de Lorestan, un troisième en Iran, ont été découverts. »

« Les éléments architecturaux découverts comprennent 4 tiges de pierre « debout » se servait de ligne de but dont l’une a des inscriptions en persan.

Le Directeur Général du Patrimoine Culturel, du Tourisme et de l'Artisanat du Lorestan, tout en félicitant la population du Lorestan pour la découverte de cet important trésor, a ajouté que cette région s’ajouterait dans un proche avenir aux attractions touristiques de la province.

Le polo est un sport d'équipe équestre mettant aux prises deux équipes de quatre joueurs. Les joueurs attelés sur leurs montures marquent des points par la conduite d'une balle ou en plastique ou en bois blanc dans le but de l'équipe adverse à l'aide d'un maillet à long manche. Le sport traditionnel de polo se joue sur un large terrain à gazon mesurant jusqu'à 300 mètres de long.

Le polo, appelé chaugan (maillet) en persan, est d'abord un entraînement pour les unités de cavalerie, le plus souvent la garde du roi ou d'autres troupes d'élite. Pour les membres des tribus guerrières, qui jouent avec plusieurs dizaines de cavaliers dans chaque camp, le sport est une bataille miniature1. À cette époque le « jeu des rois » est un sport national en Scythie et en Perse, qui est joué intensivement par la noblesse.

La littérature persane et son art nous donnent les plus riches histoires du polo dans l'Antiquité. Ferdowsi, le célèbre poète-historien iranien, donne certains récits de tournois royaux dans son épopée du IXe siècle, le Shâh Nâmeh (l'épopée des rois). Dans le premier récit, Ferdowsi idéalise un match international entre le Touran et les disciples de Siyavash, un prince iranien légendaire des premiers siècles de l'empire. Le poète vante avec éloquence les compétences de Siyavash sur le terrain de polo. D'après Ferdowsi, l'empereur sassanide Shapur II du IVe siècle aurait appris à jouer au polo alors qu'il n'avait que sept ans. Une des références les plus célèbres au polo dans la poésie persane est celle d'Omar Khayyam (Xe siècle) dans les Quatrains, dans lesquels il se sert du polo pour illustrer une doctrine.

Le Lorestan compte plus de cinq mille monuments historiques.

Source: fr.irna

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